Le jeune pélican de Santa Monica a le cou et la nuque grisonnante d'un vieillard d'homme ; le serpent de l'ombre en descend pour se glisser sous son aile.
Sûr, il sait d'instinct (et depuis le nid) faire bâiller son bec et offrir sa poche au vent du large comme on ouvre en grand une sacoche, pour gober tous les poissons vifs de vie.
Mais pour l'instant il le tient baissé et selon la rectitude d'allure qui sied à la sagesse, elle que l’on attribue parfois à tort au grand âge.
Son temps est fragile comme celui des humains, mais il le présente aux flots afin qu'il soit bercé et qu’il se dilate, sur le plancher que la lumière réchauffe.
Le jeune pélican de Santa Monica a le cou et la nuque grisonnante d'un vieillard d'homme ; le serpent de l'ombre en descend pour se glisser sous son aile.
Sûr, il sait d'instinct (et depuis le nid) faire bâiller son bec et offrir sa poche au vent du large comme on ouvre en grand une sacoche, pour gober tous les poissons vifs de vie.
Mais pour l'instant il le tient baissé et selon la rectitude d'allure qui sied à la sagesse, elle que l’on attribue parfois à tort au grand âge.
Son temps est fragile comme celui des humains, mais il le présente aux flots afin qu'il soit bercé et qu’il se dilate, sur le plancher que la lumière réchauffe.